La plupart des méthodes de mathématiques proposent un mémo, ou aide-mémoire, avec toutes les leçons nécessaires pour réaliser les exercices. Ce n’est toutefois pas le cas de Totem, que j’utilise en CM1 et CM2 et que j’apprécie tout particulièrement pour l’effort constant d’explicitation, la très grande progressivité des apprentissages et sa pertinence didactique. Sauf que, ces leçons disséminées au fil des exercices ne sont pas toujours très pratiques quand les élèves doivent travailler en autonomie, par exemple dans le cadre d’ateliers. J’ai donc voulu reprendre mon ancien mémo et le remettre au goût du jour pour correspondre un peu mieux aux besoins et à l’approche de la méthode. Cependant, je crois que ces leçons pourront servir à d’autres, même si vous n’utilisez pas Totem, car la plupart des leçons sont de moi et avaient été rédigées avant même que je connaisse cette méthode. Je vous laisserai en juger en téléchargeant le fichier. Quelques principes qui ont guidé l’élaboration de ce mémo mathématiques Mon but, en créant ce mémo, est de permettre aux élèves d’avoir un support pour réviser non pour apprendre à la maison et un support pour travailler en autonomie en classe. Pendant deux ans, je leur précisais à quelle page du manuel était la leçon mais parfois, la leçon était éparpillée sur plusieurs pages et les élèves les plus fragiles étaient en difficulté. Qui plus est, je n’ai qu’un manuel pour deux ce qui, selon la séance, peut poser problème car ils partagent ce support. Les leçons sont donc aussi explicites et détaillées que possible,centrées sur le faire » plutôt que sur le sens ce qui ne veut pas dire que le sens soit tout à fait absent mais les tournures de phrase sont parfois impactées,le plus richement illustrées possibles pour aider à la compréhension et au développement de représentations mentales,aussi rigoureuses et précises que possible. Pour revenir sur la question du sens celui-ci est apporté pendant les ateliers dirigés, repris constamment. Par exemple, nous répétons des dizaines voire des centaines de fois que multiplier par dix revient à décaler » dans le tableau de numération parce qu’on ne veut plus x unités » mais x dizaines ». Dans les faits, les élèves mémorisent bien souvent qu’il suffit d’ajouter un zéro » mais cela ne m’empêche pas de m’acharner pour qu’au final, le tout soit cohérent quand on passe aux nombres décimaux. D’ailleurs, parlant de décimaux certaines leçons s’appuyant sur les nombres entiers restent valables avec les nombres décimaux. Dans ce cas, je mets un petit encadré précisant que la méthode ou la procédure ne change pas. Sinon, je fais une nouvelle leçon, soit pour compléter, soit pour préciser. Enfin, quoiqu’il arrive, ce mémo n’a pas été pensé pour une utilisation sans cours au préalable. Les ateliers dirigés permettent de découvrir une notion, une stratégie, une procédure, et le mémo n’a que pour but d’aider les élèves à réviser et gagner en autonomie. Le sommaire de ce mémo mathématiques Il y a beaucoup de leçons. Habituellement, j’essayais de faire synthétique, court, de me limiter à l’essentiel. En général, il n’y avait pas de leçon de géométrie toujours assez laborieuses à rédiger, car cela nécessite beaucoup de schémas à dessiner, pas forcément de leçons pour chaque opération sauf que dans ma classe, certains CM2 étaient encore en difficulté avec l’addition ou la soustraction, et pas de leçons sur les premiers nombres nombres à trois ou quatre chiffres notamment. Cette année, je prends le parti contraire je dis un maximum de choses… ce qui fait un total de quarante-quatre leçons. C’est beaucoup ! Je vous laisse découvrir le sommaire dans la photo ci-dessous. Le fichier pour fabriquer son aide-mémoire en mathématiques Le fichier est assez simple un PDF au format A5 avec 56 pages. L’avantage, c’est qu’en imprimant en recto-verso au format livret, vous utilisez 14 feuilles A4 par élève, tout pile et pour deux ans, donc ça me semble raisonnable. Vous pourrez le plier en deux et l’agrafer au centre avec une agrafeuse à long bras. Cela dit, je trouvais que ça faisait un gros livret et j’avais peur que le mémo ne tienne pas à plat pendant que les élèves travaillent ils utilisent parfois un support que je vous montrerai à l’occasion. J’ai préféré utiliser une reliure en plastique, certes. Je suis partie sur une reliure de 6mm de diamètre , ce qui va tout juste pour le livret. Par contre, c’était difficile à monter avec ma perforelieuse de maison celle de l’école aurait peut-être fonctionné car la reliure est toute petite, ce qui laisse peu de marge pour remplir. Deux alternatives possibles selon moi tenter une reliure plus grande 8mm ou relier à la main. C’est ce que j’ai fait j’utilise deux serre-joints pour maintenir les feuilles ensemble et j’insère les petites griffes » une à une. Ca ne prend pas plus de temps qu’avec la perforelieuse, pour le coup. Quoiqu’il en soit, à la fin, je coupe l’excès de reliure qui est faite pour du A4 et non du A5. Mémo de leçons en mathématiques – CM1/CM2 Modifiables non-fournis A moins que les modifiables soient déjà fournis dans l’article, ils ne le seront pas. Il est inutile de me les demander par mail, commentaire, etc. Aucun document n’est parfait Dans mes documents ou mes articles, des erreurs ont pu se glisser. En me les signalant, vous m’aider à améliorer la qualité de ce qui est proposé ici.

comment agrafer un livret avec une petite agrafeuse